Bo&Mie remporte le Grand prix de la pâtisserie de la Ville de Paris
Sur le thème “Paris, ville d’amour”, la 5e édition du Grand prix de la pâtisserie de la Ville de Paris a couronné Enzo Baptista, pâtissier chez Bo&Mie. Le prix Jeunes talents a, lui, été décerné à Timéo Ouvrard, en apprentissage à Maison Carton, dans le 10e arrondissement.
Fin novembre, la maire de Paris Anne Hidalgo et le chef pâtissier et chocolatier Pierre Hermé ont célébré l’amour au travers de la 5e édition du Grand prix de la pâtisserie de la Ville de Paris. Et c’est la maison Bo&Mie (six boutiques à Paris) qui a remporté ce concours ayant départagé 18 candidats dans la catégorie professionnelle, avec sa création Amour3.
Celle-ci se présente sous la forme d’un cube chocolaté ajouré dans lequel apparaissent les silhouettes d’un couple découvrant quatre lieux mythiques du romantisme parisien : la tour Eiffel, le pont des Arts, le Moulin rouge et Montmartre.
Bo&Mie avait choisi d’explorer la noisette sous toutes ses formes (sablé, croustillant, praliné, crémeux et mousse), complétée par une mousse à la bière parisienne. Cette œuvre gourmande a été réalisée sous la direction d’Enzo Baptista, pâtissier et responsable R&D de Bo&Mie, accompagné d’Eugénie Fiquet à la création, et de Victor Neviere, chef pâtissier exécutif, à la production.
Le jury a également décerné un prix Jeunes talents, qui revient cette année à Timéo Ouvrard (École de Paris des métiers de la table, en apprentissage à Maison Carton, Paris [10e]) pour sa création Douceur d’amour, à base de poire Conférence. Ce jeune talent qui s’est illustré parmi 13 autres participants avait déjà, en mai 2025, remporté le premier prix du concours du Meilleur croissant au beurre Charentes-Poitou AOP du Grand Paris, catégorie apprenti.
Les pâtisseries ont été évaluées selon six critères : goût (45 %), technicité, créativité, esthétique, qualité et origine des matières premières.
Pour le coprésident du jury, Pierre Hermé, ce prix a une portée qui dépasse la seule compétition : « La pâtisserie fait venir les touristes à Paris, au même titre que la baguette. Paris, c’est la capitale de la pâtisserie, une ville qui depuis toujours accompagne et encourage nos savoir-faire, nos passions, nos talents », a-t-il souligné lors de la remise des prix.
Il a également rappelé l’esprit de ce concours, créé en 2019 pour mettre en lumière les artisans et les apprentis qui font vivre la gastronomie parisienne : « Le prix n’est pas une destination. L’essentiel est de continuer. » Enzo Baptista ne va le contredire. Parmi ces projets : la Coupe du monde de la glace, en janvier 2026. Un concours dont il a déjà passé la sélection européenne.